La finance, la plus grande industrie qui a traité des milliards de dollars, a depuis longtemps établi des règles, créé des entreprises et maintenu un monopole commercial. Cela inclut de ne pas accepter les nouveaux arrivants qui cherchent à donner dans leurs efforts pour créer une part de ce marché. Les raisons de la discrimination peuvent inclure l’exploitation des immigrants, le favoritisme, le manque de transparence et la cybersécurité qui ne disposent pas des protocoles de sécurité nécessaires pour protéger les informations.

En Afrique, le développement et l’accessibilité aux services financiers dans le secteur bancaire varient d’un pays à l’autre, le Nigéria et le Kenya étant deux des pays ayant les proportions les plus élevées de population ayant accès aux services. Malgré cela, l’industrie fintech africaine, estimée à 100 milliards de dollars d’ici 2020, perturbe progressivement mais régulièrement cette sensation d’inégalité, alimentée par la pénétration croissante d’Internet et l’utilisation du téléphone mobile. Ceci, à son tour, laisse les millions et millions de personnes préoccupés par le capital disponible pour investir dans les entreprises ainsi que par les opportunités pour ceux qui ont de mauvaises économies d’atténuer et de trouver des emplois, sans moyen simple ou plus efficace.

Les défis auxquels les entreprises africaines du secteur financier sont encore confrontées sont le capital, le manque d’entrepreneurs locaux, le soutien du gouvernement, l’accès limité à l’utilisation des cartes de crédit, la fiabilité des données des utilisateurs et la menace de la cybercriminalité. La solution n’existe pas actuellement, mais le temps nous le dira.

Quels sont les défis à relever pour les entreprises Fintech africaines? 1

Comment se manifestent t-il ?

Il existe une variété d’obstacles sur le chemin des entreprises africaines dans le secteur financier. L’un des défis majeurs est le capital. Les entreprises africaines manquent de sécurité et ne peuvent pas compter sur les méthodes traditionnelles de capitalisation, comme les investisseurs européens ou américains. Un autre obstacle majeur est le manque d’entrepreneurs locaux.

Il n’y a tout simplement pas beaucoup de gens qui créent ou dirigent des entreprises dans les pays africains. Enfin, le gouvernement pourrait faire beaucoup pour faciliter l’entrée des entrepreneurs dans ces domaines. La façon dont les gouvernements africains réglementent actuellement le capital a créé un environnement difficile pour les entrepreneurs.

De plus, le manque d’entrepreneurs locaux est préjudiciable au secteur financier africain, en ce sens que ces entrepreneurs représentent nombre des meilleurs acteurs de ce secteur.

Un dernier défi, appelé accès local à l’utilisation des cartes de crédit, peut prendre la forme d’une infrastructure. Si une entreprise doit utiliser le système de carte de crédit d’un autre pays, il y a souvent une raison financière ou infrastructurelle pour laquelle l’entreprise échoue avant même que le financement puisse se produire. Les défis n’ont pas à être plus spécifiques et peuvent également inclure, par exemple, les revenus et les titres en ligne.

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